Aucun étonnement ce matin. J’essaye de rejoindre le service téléphonique de l’Association pour l’aide financière du Québec (AFE), tous les agents sont occupés, et au lieu de rediriger l’appel ou du moins le mettre en attente, l’appel est tout simplement coupé!!
Aucune considération pour la personne qui tente d’obtenir de l’information.
C’est tellement plus facile de se débarrasser de l’appel que de tenter de répondre à la demande, qui est toujours supérieure au nombre prévu. Une autre belle initiative du gouvernement Québécois. Espérons que les autres départements possèdent un centre d’appel plus « people oriented ».
Ce qui me dérange le plus, c’est le manque total de considération. Et c’est le cas de plusieurs compagnies également, citons comme exemple Telus, Bell, ou Vidéotron. Avez-vous déjà appelé une de ces compagnies afin d’obtenir du soutien ou de l’information, et réussit à parler immédiatement à quelqu’un? Les nombre d’appels est TOUJOURS supérieur au nombre prévu, alors pourquoi ne pas en prévoir plus, afin d’éviter un engorgement. Au lieu de se débarrasser du problème, il faudrait tenter d’y apporter une solution afin de faciliter la vie des clients potentiels.
Je profite de l’occasion pour mettre à jour un problème récurrent, qui se manifeste surtout dans les départements de notre système gouvernemental québécois. L’autre jour, je tentais de connaître l’énoncé exact d’une loi. J’ai appelé au service de police, l’hôtel de ville, et au département de la justice, et à chaque fois, la personne me transfert dans un autre département, à une autre personne, qui, bien sûr, ne connaît pas la réponse.
Je trouve la situation vraiment déplaisante, car j’ai l’impression que se débarrasser des appels semble être l’attitude par défaut. Pourquoi ne pas tenter d’y répondre, quitte à faire une démarche, aller voir quelqu’un qui pourrait connaître la réponse, sans transférer l’appel immédiatement. C’est une démarche que l’on ne voit pas beaucoup, mais qui serait toujours appréciée.
J’ai eu une discussion avec Ralph (mon père) concernant ce problème des centres de services gouvernementaux. L’attitude « it’s not my job » revient trop souvent dans ce secteur, et la raison la plus évidente est que le gouvernement est souvent le seul à offrir le service, créant ainsi une sorte de monopole, par opposition à la grande compétition qui règne entre les compagnies comme Bell et Telus. Le « Customer satisfaction » est une priorité pour ces compagnies, car si le service n’est pas satisfaisant dans l’un, le client peut aller voir ailleurs. Alors que, visiblement, les services gouvernementaux ne s’en préoccupent pas, la personne n’a qu’à rappeler, car elle n’a pas le choix. Avec une meilleure attitude et un plus grand désir d’aider, un agent gouvernemental est souvent capable de bien répondre à un client, même si la réponse n’est pas toujours sous la main.